15 juin 2006

D Day

My parents and my little bother are arriving in Montreal tomorrow for 2 weeks. I'm so excited guys!!!!!!!!!!! We haven't seen each other in 9 months!!!! I really look forward to see them, to share with them a bit of my life here, to show them around and to spend some time together.
But I know it's gonna be a shock: I'm gonna be with them 24h/7 during 2 weeks after 9 months of independancy... Wow... But I know it's gonna be ok, it will just need adjustement...
That's my first step of meeting again my old life... First test... I'm excited to see how things are gonna go...

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09 juin 2006

Here it comes

Here it comes. I knew it would come someday. But I don't understand why it hit me so hard today. I didn't expect it at all, it just came, like a ball in my face. It didn't take long to come. I know I'm gonna have to deal with it through the next couple of weeks, I have no choice.
I realize that my adventure in Canada is coming to an end. Now that my apartment is almost empty and that most of my friends went back home, it strucks me in the face. And I have a hard time dealing with it. My feelings right now are so messed up: in on hand, i'm so excited about seeing my family and my friends soon but, in the other hand, I know it means the end of my amazing year and I have a hard time realizing that I'm gonna turn the page. As I was fearful to leave home 10 months ago, I'm fearful of going back home: I don't know what to expect and I don't want to expect anything because I know it's gonna be so different. When I came back from my trip in the USA 12 days ago, I surprised myself in thinking "it feels so good to be home". Montreal is my home right now but I'm gonna leave it and try to readapt as best as I can to my home in Europe.
I know the next weeks are gonna be really strange, full of different emotions and my mood is gonna be messed up again. Is there a remedy? Tell me you who already went back home... But I doubt it...

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03 juin 2006

Bilan....


Concordia : Real education for the real world Concordia : on vous prépare au monde.
Voilà le slogan qui m’a accueilli il y a 8 mois, promesse qui allait m’accompagner durant les 7 mois de mon chapitre canadien de ma licence en sociologie.
Donc si je comprends bien, quand on ressort de Concordia, on est prêt à entrer dans le monde, le vrai, à l’affronter…
Et si, être à Concordia, c’était déjà y être un peu dans ce monde, comme un chapitre dans le livre d’une vie. Parce que Concordia, l’université en général, c’est un monde à part entière. Découvrir et étudier des choses nouvelles, du savoir qui s’accumule, du travail et des efforts à fournir, des résultats, du stress, rencontrer des gens nouveaux, s’approprier les lieux, apprendre tant sur le plan humain qu’intellectuel. Ca ressemble à la vraie vie, vous ne trouvez pas ?
Etudier à Concordia, c’est d’abord étudier en anglais. Et pour une francophone, c’est quand même un point important ! Même avec un niveau d’anglais plutôt respectable, les premières semaines de cours se révélèrent assez … intéressantes. Etre capable de suivre en cours, de comprendre ce que dit le prof et prendre des notes en même temps, croyez-moi, c’était assez laborieux les premières semaines. On remarque tout de suite les étudiants non-anglophones dans la salle de classe : les yeux rivés sur le prof ou sur le tableau, ils cherchent la moindre bouée de secours qui pourraient les sauver de leur incompréhension linguistique. L’autre technique est de copier les notes du voisin mais l’écriture et les abréviations n’aident pas beaucoup. La petite étudiante suisse rentre alors chez elle, épuisée après autant de concentration et désespérée, se demandant comment elle va survivre les 7 prochains mois, pensant même dans des moments de sombre abîme s’elle ne va pas demander un rapatriement par l’armée (oui oui la Suisse a une armée… )
Même si l’immersion peut être très angoissante les premières semaines, elle donne l’avantage de maîtriser le minimum nécessaire, et plus si affinités, en très peu de temps. L’étudiante perdue se transforme alors en une étudiante normale, rigolant aux blagues des profs et presque capable de prendre la parole en classe. A la fin de l’année, elle ne se rend même plus compte que ses cours sont dispensés dans une langue qui ne lui est pas maternelle et se dit que ça va lui faire bizarre de revenir à la langue de Molière.
Etudier à Concordia c’est aussi étudier en dehors des cours. Bon ne pensez pas que je ne faisais rien à Genève mais, en comparaison avec le Canada, je me la coulais assez douce. Même si mes parents pourront vous dire exactement le nombre d’heures, de minutes et de secondes de complaintes de ma part concernant l’extrême stress que j’endurais à Genève. Quand en début d’année, le prof vous annonce que vous aurez 1 examen en classe au milieu du semestre, un papier de 5 pages à rendre, un examen final et une trentaine de pages de lectures à faire chaque semaine et que vous multipliez tout ça par 4 ou 5 cours, la petite suisse s’est dit « Oh !my ! God ! C’était pas marqué dans ma lettre d’acceptation que j’allais devoir bosser comme une tarée ? Comment est-ce que je vais faire tout ça. ?!?!?! » Finalement, je m’en suis pas mal sorti, même si la procrastination a assez une compagne fidèle. Et sincèrement, même si ça m’a demandé beaucoup de travail et des heures de sommeil et de fun sacrifié, j’aime mieux cette manière de travailler que celle dont j’ai l’habitude à Genève. Savoir que ma note finale ne serait pas basée uniquement sur un examen est assez rassurant et donne plus de chance aux élèves. Les lectures et les recherches à faire pour les différents devoirs m’ont vraiment appris beaucoup, tant au niveau intellectuel que méthodologique. Les résultats se révèlent assez bon donc je peux dire que, du point de vue académique, l’année aura été réussi.
Etudier à Concordia c’est aussi rencontrer des gens de tout les horizons : la plupart de mes amis durant cette année ne viennent pas du Canada. J’ai pu découvrir des gens d’Afrique du Sud, de Chine, de Singapour, de l’île Maurice, d’Inde,… Un beau mélange de couleur.
Alors Concordia, est-ce que j’ai été bien préparé pour le monde ? En tout cas, Concordia m’a ouvert une autre fenêtre, un autre regard sur le monde, m’a donné une envie de voyager et de découvrir d’autres cultures afin de mieux comprendre l’essence du monde dans lequel on vit.

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Road trip


Après avoir visité la Nouvelle Orléans et Houston (Texas), je m'apprête à prendre le bus depuis Houston jusqu'à Boston. Si vous regardez sur une carte, ça fait quand même loin... A vrai dire, 2 jours de bus... Je vais m'amusr comme une petit folle!!!! Mais mon budget d'étudiante ne me permet pas de prendre l'avion alors le bus reste le seul choix. Avec mon lecteur MP3, ma Bible, 2 livres, 1 livre rempli de sudoku et des petites pilules pour dormir, je devrais être parée...
Il parait que les voyages forment la jeunesse... En tout cas, je vais traverser plein d'états différents des USA alors je verrais du paysage.
Le récit des mes aventures à suivre...

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