Busy life. Les 2 dernières semaines ont été assez folles, stressantes, tripantes, passionnantes.
La folie des examens a commencé et mon organisation a fait défaut cette fois. A cause de ma procrastination, je suis assez déçue du travail que j'ai fournie sur ce qui aurait pu être le papier le plus intéressant de mon année au pays des caribous. Pour mon cours sur l'histoire du génocide, j'avais choisi de travailler sur les relations entre la Turquie et l'Union Européenne, plus particulièrement l'impact de la négation du génocide arménien par le gouvernement turque sur les discussions d'adhésion. Maintenant que j'ai fouillé un peu le sujet, je me suis dit que si je m'y était mis un peu plus tôt et avec un peu plus d'enthousiasme, j'aurais vraiment eu du plaisir à écrire ce papier et je ne l'aurais pas rendu avec 1h de retard. Ce cours de génocide m'aura vraiment stressée pendant tout le semestre mais je ne regrette pas de l'avoir: c'est le genre de cours qui me fait rélféchir un peu plus loin que le bout de mon nez, qui m'interpelle mais qui me fait surtout réaliser que l'université c'est bien plus qu'avoir un diplôme, un papier, une clé pour une job. Les recherches pour ce papier m'ont permis d'entrevoir un des enjeux de l'accession de la Turquie dans l'Europe et qu'au delà des différences géographiques, culturelles ou religieuses, le fait que le gouvernement turque dénie en bloc depuis bientôt 100 ans ce génocide devrait être un peu plus apporté à l'attention du public et surtout des européens. La France entière était horrifié lorsque Le Pen avait minimisé les chambres à gaz durant la période nazi, il devrait en être pour le cas de l'Arménie. Les enjeux pour l'Europe sont énormes: accepter dans l'Union un pays qui ne reconnait pas son passé, aussi peu glorieux qu'il soit, pourrait ouvrir la porte à toutes les fenêtres. J'espère ne pas oublier ce papier dans 2 mois et suivre l'avancé des négotiations afin que les heures passés dans les très confortables fauteuils de Concordia ne soient pas gaspillées.
Au milieu de la folie étudiantes, il est toujours bon de prendre un bon break, d'oublier tout ça le temps d'un week-end et de profiter de la vie avec mes amis canadiens. Enfin canadiens... je dit ça pour dire qu'ils habitent tous au Canada en ce moment mais je crois que sur les 11 personnes qui étaient avec moi ce week-end, il n'y avait que 3 vrai canadiens: des étudiants de la France, de l'île Maurice, de Singapoure, d'Inde, de l'Afrique du Sud, de l'Allemagne, de la Chine étaient parti pour un week-end à Toronto pour un concert de Hillsong United. Voilà, encore un extraordinaire souvenir canadien, propre à mon aventure outre-atlantique. Se retrouver avec ce personnes , dont certaines que je connaissais depuis à peine un jour, à un concert où 5000 personnes s'étaient réunis pour déclarer "United we stand", me rapelle que la vie ne se résume pas aux examens. Ecire ce message me permet aussi de prendre un peu de recul et de réaliser que ces moments ne sont pas juste des bons souvenirs,
Comme ma très chère coloc l'a si bien exprimé, ce moments ne sont rien de moins que des pures bénedictions, pas des événement normaux dans une vie normale.
Anyway, je commence à être fatiguée, c'est crevant la vie d'une étudiante. Mais ça en vaut tellement la peine!!!!!! Alors avant de commencer à dire des bétises, je vais m'arrêter et aller dormir avant de continuer ma trépidante vie d'éudiante.
Libellés : ma découverte du monde, université et blablabla